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Recrutes

Recrutes: Hockey scouting from a professional perspective from Grant McCagg and Habs coverage from a 33 year veteran covering the NHL from Brian Wilde.

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Bienvenue à Recrutes – L’histoire d’un recruteur

February 21, 2017

By Grant McCagg

Vous vous demandez sûrement ce qui pourrait amener quelqu’un à faire quelque chose d’aussi insensé que de lancer un site web dédié entièrement au repêchage de la LNH. Eh bien, tout a commencé avec un très jeune garçon qui, d’aussi loin que je puisse me rappeler, était fou de cet événement annuel.

À l’époque âgé de 7 ans et amateur des Canadiens qui venait tout juste d’être témoin d’une stupéfiante victoire de mon équipe contre les « Big Bad Bruins » et éventuellement Chicago lors du chant du cygne de Jean Béliveau en 1971, je garde un souvenir impérissable des extraits vidéos diffusés aux nouvelles quelques semaines plus tard. On y voyait l’héritier présomptif de Béliveau, arborant des pantalons écossais et d’épais favoris blonds, serrer la main de Sam Pollock. Je me souviens encore du regard exalté sur le visage de Pollock alors que le DG champion de la coupe Stanley venait de voler la prochaine vedette de la ligue des mains des Golden Seals de la Californie après leur avoir envoyé un dénommé Ernie Hicke en retour de l’inversion des choix de premier tour des deux équipes.

J’étais peut-être seulement âgé de 7 ans, mais j’ai alors réalisé que ce machin qu’était le repêchage devait être une partie intégrante de la construction d’une équipe de hockey si ce jeune blond de 20 ans à la tignasse hirsute allait devenir aussi essentiel et populaire que mon héros nouvellement retraité; tout ça parce que le DG de Montréal avait eu le flair dese positionner pour sélectionner la future vedette à travers cette merveilleuse chose appelée le repêchage de la LNH.

Ce fut mon introduction à une vie entière en tant que fanatique du repêchage, une affliction qui ne s’est qu’intensifiée quand, deux ans plus tard, le jeune garçon de la vallée des Outaouais et grand admirateur des 67’s d’Ottawa que j’étais a vu un autre héros, le « prochain Bobby Orr », Denis Potvin, être sélectionné au premier rang du repêchage par les atroces Islanders, qui venaient tout juste d’établir un record de médiocrité dans la LNH.

Eh bien… cette équipe horrible allait devenir bonne très rapidement en bâtissant autour de cette nouvelle pierre angulaire qu’était le défenseur. Ce ne fut pas long avant que cette formation devienne le fléau de mes Canadiens adorés et mette fin à leur séquence de coupes Stanley consécutives à la fin des années 1970, en grande partie en raison d’une erreur de jugement commise par le même génie qui avait subtilisé Lafleur quelques années plus tôt. Sam Pollock a alors erré en écoutant ses recruteurs qui lui recommandaient de laisser passer un jeune joueur local du nom de Mike Bossy pour plutôt sélectionner Mark Napier des Bulls de Birmingham de l’AMH.

À l’époque, je ne m’étais pas du tout plaint du choix, ayant pu voir jouer Napier beaucoup lors des matchs des Toros de Toronto télédiffusés sur l’un des 3 canaux disponibles sur le câble en région – la nouvelle chaine Global de Toronto – et j’avais pensé qu’il deviendrait un joueur spécial dans la LNH, lui qui avait été une véritable sensation à l’âge de 18 ans dans une ligue remplie de joueurs professionnels.

Déjà abonné enthousiaste du magazine Hockey News, j’avais bien vu les statistiques incroyables de Bossy qui avait marqué plus de 70 buts lors de 4 saisons consécutives dans la LHJMQ à Laval, mais j’avais aussi souvent lu qu’il était « mou » et n’accordait aucune attention au jeu défensif. Comme ils avaient tort! La saison suivante, alors que Napier réalisait une saison ordinaire avec Birmingham dans l’AMH, Bossy marquait 53 buts et se sauvait avec le trophée Calder en jouant aux côtés d’une autre vedette en pleine éclosion volée par les Islanders en 2e ronde du repêchage de 1975 : Bryan Trottier.

En tant que grand amateur de hockey, des épisodes comme ceux-là m’ont fait comprendre que le repêchage de la LNH était l’élément le plus important dans la construction d’une équipe. Lafleur est devenu la pièce maitresse des Canadiens dans leur conquête de 4 coupes Stanley consécutives de 1976 à 1980; puis, les 4 années suivantes, Potvin, Trottier et bien sûr, Bossy, furent les joueurs clés des Islanders dans leur conquête de quatre coupes successives.

Presque 10 ans après avoir choisi Lafleur au premier échelon, il y avait un certain sentiment de déjà vu quand les Canadiens, champions en titre de la coupe Stanley, avaient à nouveau trouvé le moyen d’obtenir le premier choix du repêchage et s’apprêtaient à choisir un joueur vu par tous comme la prochaine grande vedette de la ligue en la personne de Doug Wickenheiser, en 1980.

L’histoire allait toutefois démontrer que cette fois, le Tricolore n’avait pas eu la main aussi heureuse avec ce premier choix. Le club a détruit la confiance de ce grand jeune joueur lors de ses 2 premières saisons en le faisant jouer sporadiquement ou en le confinant aux gradins, de sorte qu’il n’est jamais devenu le grand joueur auquel tous le destinaient. Pendant ce temps, tout comme en 1977 quand Montréal avait laissé passer un joueur local (Bossy), le joueur choisi au 3e rang de ce repêchage, Denis Savard, allait devenir une super vedette à Chicago et à nouveau, les fans des Canadiens furent laissés avec un sentiment de regret… Si seulement les recruteurs de l’équipe avaient été assez éclairés pour prédire le futur de ces deux jeunes hommes.

Cela a seulement contribué à nourrir ma fascination pour tout le processus entourant le repêchage parce que j’étais maintenant conscient que même en possédant le tout premier choix, il n’y avait aucune garantie que ce joueur allait se transformer en vedette qui aide son équipe à gagner des matchs en séries éliminatoires. Il est aussi devenu évident que la clé de la construction d’une bonne équipe de hockey était l’embauche de bons recruteurs.

Ce fut une raison majeure qui a permis aux Islanders de devenir une puissance vers la fin des années 1970 et au début des années 1980. Washington avait choisi un jeune du nom de Greg Joly au premier rang en 1974 quand ils auraient pu mettre la main sur Clark Gillies, choisi 4e au total par les Islanders. L’année suivante, Philadelphie a réclamé Mel Bridgeman au tout premier rang alors qu’ils auraient pu repêcher Trottier. Deux ans plus tard, 14 équipes avaient ignoré Bossy… et voilà, les Islanders – autrefois la risée de la ligue – misaient maintenant sur ce qui allait être le meilleur trio de toute la ligue pour les huit prochaines saisons. Le tout, grâce à la bourde des équipes de recruteurs d’autres formations. Une science inexacte, véritablement.

À chaque saison pendant les années 1980, je suivais assidument les espoirs juniors dans le magazine Hockey News et j’essayais d’en voir le plus possible en assistant à des matchs juniors à Hull et Ottawa. Le lendemain du repêchage, j’achetais le Ottawa Citizen et j’attendais impatiemment la prochaine édition du Hockey News pour étudier toutes les sélections du repêchage pendant des semaines, parce que c’était alors la façon de savoir qui avait été choisi. À cette époque, le repêchage ne se faisait pas en grande pompe : aucune couverture radio ou télévision. Malheureusement, il n’y avait pas non plus de Bob McKenzie pour nous informer le jour du repêchage.

J’ai étudié le journalisme au milieu des années 1980 et à chaque opportunité, j’écrivais sur le hockey, notamment en tant qu’éditeur sportif dans une publication hebdomadaire et de journaliste stagiaire offrant une couverture quotidienne des Lumber Kings de Pembroke.

Avec les années 1990 est arrivé un intérêt accru envers tout ce qui entoure le repêchage à mesure que l’offre de réseaux sportifs s’améliorait chez les câblodistributeurs et que les amateurs réalisaient l’importance du repêchage dans le développement de leur équipe favorite; que personne n’allait gagner le championnat avec la méthode Harold Ballard, soit en échangeant les jeunes joueurs et les choix au repêchage pour pallier temporairement des failles!

À ce point, au début des années 1990, j’étais fatigué des longues heures et de la paye minable avec lesquels un journaliste doit composer à moins d’écrire pour un gros quotidien (lesquels n’accordaient même pas d’entrevue d’embauche si on détenait « seulement » un certificat et pas un diplôme), donc j’ai décidé de lancer mon propre journal hebdomadaire dans la région des collines de la Gatineau appelé le Gatineau Gottaknow. Ça m’a donné l’opportunité d’écrire sur le hockey autant que je le voulais puisque j’étais mon propre éditeur… et je l’ai fait. J’écrivais sur le repêchage dès que le mois de juin arrivait, tout en aiguisant mes talents en écriture et en apprenant les dessous de la gestion d’une entreprise de publication.

Au tournant du millénaire, après environ une décennie de publication de petits journaux et magazines dans la vallée des Outaouais, j’ai pris la décision de me concentrer sur les publications liées au hockey, lançant finalement un journal mensuel dans l’est de l’Ontario intitulé « Slapshot ». C’est à cette époque que j’ai rencontré Bob Gainey, Pierre Gauthier et Trevor Timmins dans le stationnement du Centre Corel à Ottawa pendant le tournoi annuel des espoirs et ai remis à chacun une copie de mon journal. Ce fut ma présentation à Timmins, qui avait grandi à 20 minutes de ma ville d’origine (Renfrew) à Arnprior, et nous avons échangé nos numéros de téléphone.

J’ai commencé à appeler Timmins à l’occasion et ai rapidement obtenu son adresse courriel, une décision qu’il regrette probablement toujours à ce jour parce que je n’ai jamais cessé de l’achaler à propos du repêchage depuis. En 2007, quand j’ai réalisé que l’industrie de la presse écrite était vouée à disparaitre et que le futur du journalisme sportif était sur Internet, j’ai commencé à publier des magazines de hockey périodiques plutôt qu’hebdomadaires et j’ai commencé à m’impliquer auprès de McKeen’s en tant que recruteur et rédacteur. Je n’avais jamais cessé de m’intéresser au repêchage et j’avais déménagé dans le village natal de mes parents, Shawville (Québec) au milieu des années 2000, rencontrant au passage Tim Murray et Todd Hearty, qui étaient tous deux recruteurs pour leur oncle Bryan Murray à l’époque en Floride, puis à Anaheim.

Je les bombardais constamment de questions à propos des espoirs éligibles au repêchage au bar local, si bien que j’ai commencé à acquérir une réputation sur le web en tant qu’avide connaisseur du repêchage qui avait attiré l’œil du directeur de McKeen’s, Iain Morrell, avec mes publications sur les espoirs sur le forum HfBoards.

Après avoir lancé le guide de repêchage McKeen’s en 2007 et avoir fréquenté les arénas juniors, étudié les espoirs sur vidéo et interviewé autant de recruteurs, directeurs généraux et entraineurs que possible au cours des deux années suivantes, je m’y connaissais enfin suffisamment en matière de recrutement et j’étais plutôt compétent en la matière. Timmins, le directeur du recrutement pour les Canadiens, m’a offert un emploi à temps partiel en tant que recruteur dans l’est de l’Ontario et l’ouest du Québec. J’étais peut-être payé comme un recruteur à temps partiel, mais je mettais le cœur à l’ouvrage comme si c’était un emploi à temps plein; j’étais en train de réaliser mon rêve d’être recruteur pour les Canadiens de Montréal, alors dirigés par Bob Gainey.

Malheureusement, Gainey a décidé de se retirer après la saison 2010 et le nouvel homme en poste, Pierre Gauthier, préférait avoir des équipes de recrutement moins nanties. Il a donc éliminé plusieurs postes de recruteurs qui n’ont jamais été remplacés depuis, incluant le mien.

J’ai continué de travailler en tant que recruteur en chef de McKeen’s à cette époque, codirigeant leurs classements d’espoirs (j’avais rédigé leur tout premier guide de repêchage en 2007), et j’ai aussi été embauché pour rédiger les profils de repêchage pour la liste du top 60 de Bob McKenzie sur TSN.ca en vue du repêchage de 2011. J’avais appris à connaitre Bob au fil des ans et il m’avait aidé à obtenir le poste de rédaction, mais quand Craig Button a été engagé après la saison, la direction de TSN a décidé de lui confier la rédaction des profils pour Bob en plus de ses autres tâches liées au repêchage.

Les deux années suivantes, j’ai travaillé pour le magazine Hockey News, compilant les listes de repêchagepour leur « Prédiction du repêchage » annuelle, essentiellement un regroupement des différents classementsavec quelques modifications ici et là par la direction. En 2014, après une pause de 2 ans, j’ai décidé deretourner travailler pour McKeen’s en tant que recruteur en chef.

En accomplissant mon travail depuis 2 ans, je me suis souvent demandé pourquoi il n’y avait pas plus de couverture médiatique en français à propos du repêchage, tant sur Internet qu’à la télévision; je me suis souvent demandé pourquoi aucun des services de recrutement n’offrait de guides et d’articles sur le repêchage en français. Je me suis aussi demandé pourquoi aucun site de hockey ne tenait à jour un « mock draft » comme j’avais vu sur des sites de la NBA et de la NFL. J’ai trouvé que c’était une excellente idée pour garder les gens informés d’où leur équipe favorite pourrait repêcher et de qui ils pourraient sélectionner et j’ai pensé que c’est un service qui devrait exister pour les amateurs de hockey qui, comme moi, sont passionnés du repêchage.

J’ai aussi remarqué qu’il existait toutes sortes de services de recrutement qui employaient des gens sans réels antécédents comme recruteurs ou d’expérience avec la LNH pour donner leur opinion et leurs classements d’espoirs, mais peu qui offraient la connaissance des recruteurs de la LNH au public. J’ai alors réalisé que j’avais non seulement les contacts, mais également l’expérience pour offrir au public des notes de repérage et des classements provenant de véritables recruteurs de la LNH. En tant que fervent amateur du repêchage, je me suis toujours demandé ce que les recruteurs pensaient des espoirs à l’approche du repêchage et le seul endroit où on pouvait trouver un semblant de cette information était l’édition prérepêchage du Hockey News qui, pour un passionné comme moi, n’était jamais suffisante. Quelques centaines de mots sur chaque espoir et quelques notes de recruteurs de la LNH? Ça couvrait l’essentiel… mais pas assez.

J’ai donc pris la décision, au début du mois de janvier, de quitter McKeen’s et de fonder un service de recrutement comme celui sur lequel j’aurais aimé pouvoir miser depuis 45 ans en tant que passionné du repêchage. J’aime croire que je sais aussi bien que quiconque ce que les amateurs recherchent après en avoir été un depuis 1971, alors pourquoi ne pas le fournir aux gens?

En tant que grand supporteur de Twitter comme véhicule de l’information sur le repêchage, l’une des choses que je préfère est les vidéos d’espoirs postées régulièrement par Anthony Lenting et Mitch Brown. Je suis entré en contact avec chacun d’eux et ils ont accepté d’embarquer dans mon projet en tant que collaborateurs; nous allons donc publier autant de vidéos d’espoirs que possible sur le site web.

Plus important encore, je me suis servi de Twitter pour trouver un webmestre et l’un de mes « followers » de l’Île-du-Prince-Édouard m’a indiqué qu’il était un expert de WordPress, ce qui s’est avéré être un euphémisme. Disons seulement que j’ai été vraiment chanceux de trouver Scot MacDonald pour réaliser le design du site. Je crois qu’il plaira à tous les utilisateurs, non seulement pour son esthétique, mais aussi en termes de simplicité d’utilisation. La fonction recherche à elle seule vaut amplement les quatre dollars par mois qu’il en coutera pour avoir un accès complet au site web et je ne pourrais être plus heureux avec son travail.

J’assiste à autant de matchs juniors que possible; j’habite la région d’Ottawa, ce qui me permet de me rendre à des rencontres de la LHJMQ et de la Ligue de l’Ontario en moins de 30 minutes à partir de chez moi. Je visionne aussi entre 20 et 40 parties par semaine sur vidéo, étudiant ainsi des espoirs de la Ligue de l’Ouest, de la Ligue de l’Ontario, de la LHJMQ, de la USHL, des programmes universitaires américains, des Ligues élites de Finlande et de Suède, de Russie et de République tchèque. Il n’y a pas un seul espoir du top 100 que je n’ai pas vu au moins une fois sur vidéo et, grâce à mes nombreux contacts dans le domaine, je discute de ces espoirs avec les recruteurs aussi souvent et en détail que possible. Je crois sincèrement que je produis la meilleure liste d’espoirs disponible en dehors des équipes de la LNH parce que j’utilise non seulement mes observations détaillées et informées, mais également celles des meilleurs experts en la matière dans le monde du hockey pour produire une liste exhaustive des meilleurs espoirs en vue du repêchage.

Je rédigerai aussi la section « Grant’s Slant », qui consistera en des notes et des opinions accumulées sur les espoirs à partir des centaines de parties que j’observe chaque année et à mesure que le site se développera, nous offrirons également une couverture en profondeur pour les amateurs de pools de hockey. Nous débutons tranquillement sur le plan de l’offre en français en traduisant pour le moment les articles principaux et un guide du repêchage en français afin d’évaluer l’intérêt de la communauté francophone. Si la demande existe pour un site au contenu entièrement bilingue, j’ai le personnel de traducteurs en place pour fournir ce service.

Voilà, bienvenue sur Recrutes.ca! Le site a été lancé officiellement le 18 février 2017 avec un classement des 100 meilleurs espoirs en vue du repêchage 2017 de la LNH ainsi que des profils pour chaque joueur classé dans les 2 premières rondes, incluant des commentaires de véritables recruteurs que je continue d’amasser et d’intégrer au site. À mesure que nous approcherons du repêchage, de plus en plus d’information provenant de recruteurs de la LNH et du personnel de Recrutes sera ajoutée aux profils et le site contiendra plus de 150 profils en profondeur pour tenir les amateurs informés à propos de chaque espoir d’importance.

Je peux vous garantir que lorsque le repêchage sera à nos portes, si vous suivez ce site, vous serez parfaitement informés sur le sujet.

J’ai hâte de vous présenter la meilleure couverture du repêchage possible.

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